LA CITEE DE CHAMBALLA 1ET*V
Le rôle de l’ADI BOUDDHA ou plutôt du Chakravartin n’est pas seulement discuté
en termes généraux dans le Kalachakra Tantra,
plutôt, dans le « mythe de Shambhala »
le Tantra du Temps présente des objectifs politiques concrets.
Dans ce mythe sont faites des affirmations concernant l’autorité du monarque mondial,
l’établissement et l’administration de son Etat,
l’organisation de son armée, et un plan stratégique pour la conquête de la planète.
Mais considérons d’abord comment
exactement le mythe de Shambhala peut être compris.
D’après la légende, le Bouddha historique, Shakyamuni,
enseigna au roi de Shambhala, Suchandra,
le Kalachakra Mulatantra, et l’initia à la doctrine secrète.
Le texte original contenait 12.000 vers.
Il fut plus tard perdu, mais une version abrégée survécut.
Si nous utilisons comme base le
calendrier quelque peu arbitraire du Tantra du Temps,
la rencontre entre Shakyamuni et Suchandra eut lieu en l’année 878 av.
gilbert williams
JC. Le lieu de l’instruction fut Dhanyakataka près du
Pic du Vautour près de Rajagriha (Rajgir) en Inde du Sud.
Après que Suchandra lui ait demandé de l’instruire, le Bouddha lui-même
prit la forme de Kalachakra et enseigna depuis un
Trône de Lion entouré de nombreux boddhisattvas et dieux.
jean luc bozzoli
Suchandra régnait en tant que roi de Shambhala,
un royaume légendaire quelque part au nord de l’Inde.
Il ne voyageait pas seul pour être initié à Dhanyakataka, mais était
accompagné par une suite de 96 généraux,
vices-rois de provinces et gouverneurs. Après l’initiation
il ramena l’enseignement du tantra avec lui dans son empire (Shambhala)
et en fit la religion d’Etat ; d’après d’autres récits, cependant, cela
n’arriva qu’après sept générations.
jean luc bozzoli
Suchandra retranscrit le Kalachakra Mulatantra de mémoire et lui ajouta
un grand nombre de commentaires détaillés. L’un de ses successeurs
(Manjushrikirti) écrivit une version abrégée,
connue sous le nom de Kalachakra Laghutantra, un résumé du sermon originel.
Ce texte de 1.000 vers a survécu en totalité et sert encore
aujourd’hui de texte central. Le successeur de Manjushrikirti, le roi Pundarika,
composa un commentaire détaillé sur le Laghutantra, sous le nom
de Vimalaprapha
(« lumière immaculée »). Ces deux textes (le Kalachakra Laghutantra and the Vimalaprapha)
furent ramenés en Inde au dixième siècle par le Maha Siddha Tilopa, et de là ils atteignirent le Tibet
, le « Pays des Neiges »,
une centaine d’années plus tard. Mais seuls des fragments du texte originel,
le Kalachakra Mulatantra, ont survécu. Le fragment le plus important est
appelé Sekkodesha et a été commenté par le Maha Siddha Naropa.
Mont Kailash vu du lac Manasarova
Situé dans la partie Ouest du Tibet, le mont Kailash, qui culmine à 6 714 m,
est la montagne sacrée des bouddhistes et les hindouistes. Cette pyramide quasi parfaite
et inviolée est siège de nombreuses divinités. C'est le lieu d'un célèbre pèlerinage,
et l'objet d'une véritable fascination qui attire chaque année.
Les jaïns prétendent que Rishabha, ancêtre de leur lignée de sages,
y atteignit la libération, tandis que pour les bönpo, fidèles
de la tradition prébouddhique d'ascendance chamanique,
le Mont Kaïlash est l'échelle cosmique empruntée par leur Grand Instructeur
Miwo qui descendit enseigner sur terre. Les bouddhistes y
voient la divine demeure de Demchog Chakrasamvara,
personnification de la compassion.
Shamballa et son rôle aujourd'hui
La cité de Shamballa n'a plus d'existence matérielle, et ce, depuis fort longtemps;
à ce jour, elle vibre dans les cinquième, sixième et septième dimensions
. Elle est sur un plan éthérique et sert de métropole astrale pour
cette planète; c'est la résidence de Sanat Koumara et de son entourage.
Même si ce dernier est officiellement retourné sur Vénus,
il garde un poste à Shamballa et continue d'aider notre planète. Le mont Shasta,
le Refuge du Royal Teton dans le Wyoming et Shamballa sont les sites principaux où réside
la hiérarchie spirituelle sur cette planète; là,
les hiérarques tiennent leurs rencontres et leurs conciles.
Shamballa et quelques-uns des endroits mentionnés servent de centre permanent pour le
gouvernement spirituel su terre. Naturellement,
il y a plusieurs autres postes éthériques dans le monde.
À LA RECHERCHE DE SHAMBHALLA
Les adeptes de la théorie de la Terre Creuse ont consacré beaucoup d'énergie
à tenter de repérer les entrées polaires,
particulièrement la boréale, vers les parties creuses de la Terre.
Ils ont puisé leur matériel de rech
erche à de nombreuses sources, les méthodes scientifiques, entre autres, ont été utilisées,
depuis l'imagerie des satellites jusqu'aux
relevés sismographiques.
Mais auparavant, les "Chercheurs de Terre Creuse" cherchaient les informations
dans les légendes et le folklore ainsi que dans les
rapports des expéditions polaires.
gilbert williams
Par exemple, le Bhagavat Purana raconte l'histoire des fils du Maharaja Sagara
que leur père envoya de par le monde à la recherche du cheval sacrificiel qui avait été volé par Indra.
A un certain moment, les fils de Sagara partirent de l'Inde vers le nord-est,
pénétrèrent dans la Terre et trouvèrent le cheval à
l'ermitage de Kapila Rishi (ils ne se montrèrent guère amènes
à l'égard des Rishis). D'autres Puranas offrent davantage de détails. Ils relatent que
les Sagaras vinrent à un océan du nord, le
traversèrent, et qu'ensuite ils pénétrèrent dans les entrailles de la Terre.
Il y a des croyances bouddhiques traditionnelles à propos de la cité
de Shambhala et du royaume de l'Agartha,
au sein duquel elle se trouve. En l'occurrence, certains entretiens
Que l'érudit Nicholas Roerich eut avec des lamas
et d'autres tibétains, tandis qu'il voyageait avec sa femme dans cette région vers 1920, ont été
consignés dans divers livres, à
commencer par ceux de Roerich lui-même, entre autres
Altai-Himalaya (1929) et Shambhala (1930). (Son œuvre artistique est toujours exposée
au Musée Nicholas Roerich au 319 West 107th Street à New York City).
gilbert williams
Roerich écrit :
"Je me souviens que, tandis que nous franchissions la passe de Karakorum,
mon saïs, le Ladaki, me demanda : savez-vous
pourquoi il y a là-bas une haute terre si particulière ?
Savez-vous que, dans des cavités souterraines de nombreux trésors
sont cachés et qu'il y vit une tribu merveilleuse qui exècre les
péchés du monde ? Et en effet, en approchant de Khotan,
les sabots de nos chevaux firent résonner le sol, comme si nous chevauchions
sur des cavités. Les gens de notre caravane attirèrent
gilbert williams
notre attention sur ce phénomène... Quand nous vîmes des entrées de cavernes,
nos caravaniers dirent : des gens vivaient ici, il y a longtemps; maintenant ils sont à l'intérieur
; ils ont trouvé un passage souterrain vers ce royaume souterrain."
Voici les passages les plus importants (tirés de Shambhala, la resplendissante,
Nicholas Roerich) d'une conversation que Roerich eut en 1928 avec un lama tibétain.
"Roerich : Lama, parle moi de Shambhala.
Lama : Mais vous, les occidentaux, vous ne savez rien de Shambhala,
vous ne cherchez pas à savoir. Sans doute vos questions sont-elles inspirées par la curiosité
, et vous évoquez ce nom sacré en vain."
Après que Roerich l'eut un peu amadoué, le lama le considéra et poursuivit :
"L : La Grande Shambhala est bien au-delà de l'océan. C'est le puissant domaine céleste.
Cela n'a rien à voir avec notre Terre.
Pourquoi et comment se fait-il que vous et votre peuple s'y intéressent ?
Seulement dans certains endroits, loin au nord, peut-on voir les rayons resplendissants de Shambhala...
Les secrets de Shambhala sont bien gardés.
ERIAL ARI
R : Lama, nous connaissons la grandeur de Shambhala.
Nous sommes conscients de la réalité de ce royaume indescriptible.
Mais nous connaissons aussi l'existence de la Shambhala terrestre. Nous savons que de grands
lamas ont visité Shambhala... Nous connaissons l'histoire du Lama Buryat,
comment il fut conduit par un passage secret très étroit...
Alors ne me parlez pas seulement de la Shambhala céleste, mais aussi de la terrestre...
parce que je sais qu'il y en a une vraie sur Terre aussi... Lama, comment se fait-il que la Shambhala
terrestre n'ait pas encore été découverte par des voyageurs ?
Les cartes nous montrent tant de chemins d'expéditions. Il semble bien
que tous les sommets aient été marqués et toutes les vallées et rivières explorées.
..Mais jusqu'ici ces gens n'ont pas tout trouvé, alors, qu'un homme essaye
d'atteindre Shambhala saris y avoir été appelé ! Vous avez entendu parler des torrents
empoisonnés qui entourent les hauts plateaux.
Peut-être avez-vous vu des gens mourir à cause des gaz lorsqu'ils s'en approchent..
. Beaucoup de gens essayent d'aller à Chambhala sans invitation. Certains ont disparu à tout jamais.
Quelques rares parmi eux atteignent le lieu sacré
et seulement si leur karma est prêt pour cela."
Plus récemment, Jan Lamprecht aborda ce sujet dans son livre Hollow
Planets [Les Planètes Creuses] (1998).
Un lama et docteur tibétain, enseignant de renom en bouddhisme
Vajrayana, donna des conférences à San Jose, Californie, et fit référence à l'Agartha. Il porte le titre de
: Sa Sainteté Orgyen Kusum Lingpa, ce qui laisse présumer qu'il appartient à une certaine
lignée et qu'il détient d'anciennes
informations sur le sujet. Lamprecht écrit :
ERIAL ARI
Au cours de ses conférences à San Jose, ce lama déclara que 1'Agartha
pouvait être atteinte depuis l'Inde en volant vers le nord pendant sept jours.
Je présume que le lama entendait par là : la vitesse du vol d'un oiseau.
Dans ce cas, en sept jours à la vitesse moyenne d'un oiseau,
vers le nord à partir de l'Inde on atteint facilement l'Arctique.
Le lama de Roerich affirmait que Shambhala se situait dans le lointain nord.
Serait-ce une référence à l'océan arctique ?"
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