Des scientifiques découvrent un 'second code génétique'... enfin presque
Plusieurs médias ont annoncé que des scientifiques américains avaient découvert
un "second code génétique" dans l'ADN. Si l'affirmation parait forcément intéressante, elle est à prendre avec des pincettes. En vérité, les chercheurs auraient surtout approfondi les connaissances sur le fonctionnement des gènes et leur régulation.
Depuis sa découverte dans les années 1950, l'ADN ou acide désoxyribonucléique suscite un intérêt considérable auprès des chercheurs. Pas étonnant quand on sait que cet ADN est à la base de tous les organismes existant sur Terre. Pourtant, malgré les recherches, le génome garde un grand nombre de mystères qui ne se dévoilent que peu à peu.
Dans la revue Science, des scientifiques de l'université de Washington ont annoncé avoir réalisé une nouvelle découverte sur l'ADN. Une annonce qui a malheureusement été quelque peu déformée. Ces derniers jours, plusieurs dépêches ont révélé la découverte d'un "second code génétique" caché à l'intérieur de l'ADN. Mais dans les faits, cette affirmation est loin d'être exacte. Il n'existe qu'un seul et unique code génétique.
La variation réside plutôt dans l'utilisation et l'interprétation de ce code.
"Pendant plus de 40 ans on a cru que les changements de l'ADN affectant le code génétique n'avaient un impact que sur la production des protéines", explique dans un communiqué le Dr John Stamatoyannopoulos, professeur adjoint de génomique et de médecine à l'Université de Washington. "Aujourd'hui, nous savons que cette affirmation de base sur la lecture du génome humain ne représente que la moitié de l'image", ajoute t-il.
Un ADN à deux visages
En vérité, ceci n'est pas une découverte, rappelle Forbes.com. Depuis de nombreux années, les chercheurs ont identifié deux types de régions dans l'ADN : les parties "codantes" et les parties "non-codantes" ou régulatrices. Les premières désignent les fractions du code génétique qui vont permettre la synthèse des protéines de notre organisme.
Les secondes en revanche, servent à réguler la production des protéines en "allumant" ou en "éteignant" les gènes codant.
Mais qu'ont donc alors démontré le Dr Stamatoyannopoulos et ses collègues qui participent au projet ENCODE consistant à découvrir où et comment les fonctions biologiques sont codées dans le génome ?
Avec leurs travaux, les chercheurs ont confirmé que les parties codante et régulatrice étaient étroitement liées et pouvaient s'inscrire l'une sur l'autre. Concrètement, le code génétique utilise un alphabet à quatre lettres ("base azotée") : A, C, G et T.
Ces lettres se combinent par trois pour former des triplets ou codons (par exemple ACG) qui vont alors correspondre à des acides aminés. Ces molécules sont les briques qui servent à former les protéines. Au total, il existe 64 triplets possibles et 61 d'entre eux correspondent à des acides aminés
. Par exemple, ACG correspond à la thréonine. Toutefois, plusieurs triplets peuvent correspondre à un même acide aminé. La thréonine peut ainsi être obtenu avec ACG mais aussi ACA, ACT ou ACC.
Un génome encore plus complexe
C'est ce qu'on appelle la "dégénérescence du code". Or, jusqu'ici, les scientifiques estimaient que si deux triplets codaient pour le même acide aminé, ils étaient équivalents. Mais selon la nouvelle recherche, ce ne serait pas le cas. Le choix de l'un ou l'autre des codons aurait une importance cruciale dans l'action des facteurs de transcription, ceux qui régulent la "marche" ou l'"arrêt" des gènes et donc sur l'évolution des protéines produites.
Concrètement, ils ont mis en évidence le fait que les facteurs de transcription se liaient à la fois aux régions codantes et aux régions non-codantes de l'ADN. "Nous avons découvert qu'environ 15% des codons humains sont des codons à usage double ("duons") qui spécifient à la fois les acides aminés et les sites de reconnaissance des facteurs de transcription", expliquent les chercheurs dans leur étude. Ceci suggère que l'ADN
pourrait être encore plus complexe que tout ce qu'on avait imaginé jusqu'ici.
Cela "révèle que l'ADN est une machine incroyablement puissante à stocker de l'information que la nature a pleinement exploité de façon inattendue", a commenté le Dr Stamatoyannopoulos.
Mieux comprendre les maladies
Combinées aux autres recherches, ces travaux pourraient permettre un pas important vers une meilleure compréhension du génome mais aussi avoir des implications dans le domaine médical. En effet, une meilleure interprétation de l'ADN de patients pourrait permettre de comprendre l'apparition de certaines maladies ou de prédispositions à celles-ci.
Ceci "signifie que beaucoup de changements dans l'ADN
qui semblent altérer la séquence des protéines pourraient causer des maladies en perturbant les programme de contrôle du gène", a relevé le Dr Stamatoyannopoulos. Ce nouvel aperçu pourrait alors modifier l'approche adoptée par les chercheurs qui se concentrent parfois davantage sur les protéines que sur le code génétique qui en est à l'origine. De même, la découverte pourrait permettre de faire des progrès en matière de diagnostic de certaines maladies.
De récentes recherches effectuées sur une dizaine de météorites riches en carbone ont démontré que celles-ci contenaient certains éléments constitutifs de l'ADN. Cette découverte apporte de nouvelles preuves à la théorie selon laquelle, la vie sur Terre pourrait provenir de l'espace. C'est une découverte importante sur le mystère des origines de la vie sur Terre. Des chercheurs viennent tout juste de confirmer que les météorites contenaient bien des éléments constitutifs de l'ADN et que ceux-ci provenaient de l'espace. En effet depuis les années 60, les scientifiques avaient déjà observé grâce à des échantillons que ces roches pouvaient renfermer de l'ADN. Mais jusqu'ici ils n'étaient pas sûrs que celui-ci était véritablement issu de l'espace et qu'il ne découlait pas d'une contamination au contact de la vie sur Terre. Désormais, il n'y a donc plus aucun doute. Pour savoir ce qu'il en était, les chercheurs ont en fait analysé des échantillons de douze météorites riches en carbone et dont neuf ont été retrouvées en Antarctique. Ils ont alors constaté la présence de nucléobases, notamment de l'adénine et de la guanine, qui sont des éléments clés de l'ADN. Mieux encore : ils ont découvert pour la première fois, dans deux de ces météorites, des traces de trois molécules liées à des nucléobases qui ne sont presque jamais utilisées en biologie, appelées "nucléobases analogues", rapporte l'AFP. Des éléments qui apportent la preuve que cet ADN provient de l'espace et non d'une contamination terrestre, alors qu'aucun de ces nucléotides analogues n'a été retrouvés à proximité de l'impact des deux météorites. Selon cette dernière étude, parue dans l'édition des Annales de l'Académie américaine des sciences (PNAS), les éléments constitutifs de l'ADN auraient ainsi atteint la Terre par l'intermédiaire de météorites et dans une plus grande quantité et diversité que les scientifiques estimaient jusqu'alors. "Cette dernière découverte accroît le nombre grandissant d'indications selon lesquelles les réactions chimiques à l'intérieur des météorites et des comètes peuvent produire des éléments essentiels des molécules biologiques", soulignent les auteurs cité par l'AFP. Ainsi, cette découverte fournit de nouvelles preuves pour conforter la théorie selon laquelle la vie sur Terre aurait débuté il y a quelques milliards d'années, à partir d'éléments venus de l'espace. Publié par Émeline Ferard, le 09 août 2011
Les météorites contiennent bien des éléments d'ADN
De récentes recherches effectuées sur une dizaine de météorites riches en carbone ont démontré que celles-ci contenaient certains éléments constitutifs de l'ADN. Cette découverte apporte de nouvelles preuves à la théorie selon laquelle, la vie sur Terre pourrait provenir de l'espace.
C'est une découverte importante sur le mystère des origines de la vie sur Terre. Des chercheurs viennent tout juste de confirmer que les météorites contenaient bien des éléments constitutifs de l'ADN
et que ceux-ci provenaient de l'espace. En effet depuis les années 60, les scientifiques avaient déjà observé grâce à des échantillons que ces roches pouvaient renfermer de l'ADN. Mais jusqu'ici ils n'étaient pas sûrs que celui-ci était véritablement issu de l'espace et qu'il ne découlait pas d'une contamination au contact de la vie sur Terre. Désormais, il n'y a donc plus aucun doute.
Pour savoir ce qu'il en était, les chercheurs ont en fait analysé des échantillons de douze météorites riches en carbone et dont neuf ont été retrouvées en Antarctique. Ils ont alors constaté la présence de nucléobases, notamment de l'adénine et de la guanine, qui sont des éléments clés de l'ADN. Mieux encore :
ils ont découvert pour la première fois, dans deux de ces météorites, des traces de trois molécules liées à des nucléobases qui ne sont presque jamais utilisées en biologie, appelées "nucléobases analogues", rapporte l'AFP. Des éléments qui apportent la preuve que cet ADN provient de l'espace et non d'une contamination terrestre, alors qu'aucun de ces nucléotides analogues n'a été retrouvés à proximité de l'impact des deux météorites.
Selon cette dernière étude, parue dans l'édition des Annales de l'Académie américaine des sciences (PNAS), les éléments constitutifs de l'ADN auraient ainsi atteint la Terre par l'intermédiaire de météorites et dans une plus grande quantité et diversité que les scientifiques estimaient jusqu'alors.
"Cette dernière découverte accroît le nombre grandissant d'indications selon lesquelles les réactions chimiques à l'intérieur des météorites et des comètes peuvent produire des éléments essentiels des molécules biologiques", soulignent les auteurs cité par l'AFP. Ainsi, cette découverte fournit de nouvelles preuves pour conforter la théorie selon laquelle la vie sur Terre aurait débuté il y a quelques milliards d'années, à partir d'éléments venus de l'espace.
Les météorites contiennent bien des éléments d'ADN De récentes recherches effectuées sur une dizaine de météorites riches en carbone ont démontré que celles-ci contenaient certains éléments constitutifs de l'ADN. Cette découverte apporte de nouvelles preuves à la théorie selon laquelle, la vie sur Terre pourrait provenir de l'espace. C'est une découverte importante sur le mystère des origines de la vie sur Terre. Des chercheurs viennent tout juste de confirmer que les météorites contenaient bien des éléments constitutifs de l'ADN et que ceux-ci provenaient de l'espace. En effet depuis les années 60, les scientifiques avaient déjà observé grâce à des échantillons que ces roches pouvaient renfermer de l'ADN. Mais jusqu'ici ils n'étaient pas sûrs que celui-ci était véritablement issu de l'espace et qu'il ne découlait pas d'une contamination au contact de la vie sur Terre. Désormais, il n'y a donc plus aucun doute. Pour savoir ce qu'il en était, les chercheurs ont en fait analysé des échantillons de douze météorites riches en carbone et dont neuf ont été retrouvées en Antarctique. Ils ont alors constaté la présence de nucléobases, notamment de l'adénine et de la guanine, qui sont des éléments clés de l'ADN. Mieux encore : ils ont découvert pour la première fois, dans deux de ces météorites, des traces de trois molécules liées à des nucléobases qui ne sont presque jamais utilisées en biologie, appelées "nucléobases analogues", rapporte l'AFP. Des éléments qui apportent la preuve que cet ADN provient de l'espace et non d'une contamination terrestre, alors qu'aucun de ces nucléotides analogues n'a été retrouvés à proximité de l'impact des deux météorites. Selon cette dernière étude, parue dans l'édition des Annales de l'Académie américaine des sciences (PNAS), les éléments constitutifs de l'ADN auraient ainsi atteint la Terre par l'intermédiaire de météorites et dans une plus grande quantité et diversité que les scientifiques estimaient jusqu'alors. "Cette dernière découverte accroît le nombre grandissant d'indications selon lesquelles les réactions chimiques à l'intérieur des météorites et des comètes peuvent produire des éléments essentiels des molécules biologiques", soulignent les auteurs cité par l'AFP. Ainsi, cette découverte fournit de nouvelles preuves pour conforter la théorie selon laquelle la vie sur Terre aurait débuté il y a quelques milliards d'années, à partir d'éléments venus de l'espace. Publié par Émeline Ferard, le 09 août 2011
Les météorites contiennent bien des éléments d'ADN De récentes recherches effectuées sur une dizaine de météorites riches en carbone ont démontré que celles-ci contenaient certains éléments constitutifs de l'ADN. Cette découverte apporte de nouvelles preuves à la théorie selon laquelle, la vie sur Terre pourrait provenir de l'espace. C'est une découverte importante sur le mystère des origines de la vie sur Terre. Des chercheurs viennent tout juste de confirmer que les météorites contenaient bien des éléments constitutifs de l'ADN et que ceux-ci provenaient de l'espace. En effet depuis les années 60, les scientifiques avaient déjà observé grâce à des échantillons que ces roches pouvaient renfermer de l'ADN. Mais jusqu'ici ils n'étaient pas sûrs que celui-ci était véritablement issu de l'espace et qu'il ne découlait pas d'une contamination au contact de la vie sur Terre. Désormais, il n'y a donc plus aucun doute. Pour savoir ce qu'il en était, les chercheurs ont en fait analysé des échantillons de douze météorites riches en carbone et dont neuf ont été retrouvées en Antarctique. Ils ont alors constaté la présence de nucléobases, notamment de l'adénine et de la guanine, qui sont des éléments clés de l'ADN. Mieux encore : ils ont découvert pour la première fois, dans deux de ces météorites, des traces de trois molécules liées à des nucléobases qui ne sont presque jamais utilisées en biologie, appelées "nucléobases analogues", rapporte l'AFP. Des éléments qui apportent la preuve que cet ADN provient de l'espace et non d'une contamination terrestre, alors qu'aucun de ces nucléotides analogues n'a été retrouvés à proximité de l'impact des deux météorites. Selon cette dernière étude, parue dans l'édition des Annales de l'Académie américaine des sciences (PNAS), les éléments constitutifs de l'ADN auraient ainsi atteint la Terre par l'intermédiaire de météorites et dans une plus grande quantité et diversité que les scientifiques estimaient jusqu'alors. "Cette dernière découverte accroît le nombre grandissant d'indications selon lesquelles les réactions chimiques à l'intérieur des météorites et des comètes peuvent produire des éléments essentiels des molécules biologiques", soulignent les auteurs cité par l'AFP. Ainsi, cette découverte fournit de nouvelles preuves pour conforter la théorie selon laquelle la vie sur Terre aurait débuté il y a quelques milliards d'années, à partir d'éléments venus de l'espace. Publié par Émeline Ferard, le 09 août 2011