FEES ET DEVA ET*V
JOSEPHINE WALL
Nous, les Elfes, sommes ce que l'on nomme des élémentaux de l'air.
Ailés ou non, nous avons une allure gracile
qui nous donnent toujours une impression de légèreté
.Attention de ne pas nous confondre avec les fées !
Nous sommes un peu plus grands que les hommes en général.
Notre peau est presque translucide. Nos oreilles sont pointues et nous portons
les cheveux longs. Nous sommes imberbes.
LE CHEMIN QUI VOUS ILLUMINE
LES FEES
nous avons une vue et une ouie perçantes. Nous nous déplaçons
avec légèreté et sommes dotés d'une agilité incroyable. Nous possédons certains pouvoirs
qu'il m'est interdit de vous dévoiler. Mais si un jour,
vous rencontrez un de mes congénères, je vous conseille de faire attention à votre curiosité.
Nous ne sommes pas d'un naturel très violent mais, nous savons nous faire respecter.
Nous sommes considérés par les autres habitants de Féerie comme des êtres supérieurs.
Ce que nous n'acceptons pas car nous respectons chaque être qui vit comme notre égal.
Mais il est vrai que nous n'aimons pas trop nous mêler aux créatures qui ne sont pas de notre espèce
. Et, ces derniers ont peur de nous à
cause de la soi-disant perfection de nos êtres."
La Fée des Bois
Il y avait une fois, une jeune fille qui vivait seule avec sa mère
dans une pauvre ferme non loin de là. Elles avaient uniquement deux chèvres et chaque matin
la fillette les emmenait dans une
clairière des bois pour qu’elles y broutent.
Un morceau de pain pour toute nourriture, elle devait filer du lin tout en surveillant les bêtes.
La vie était dure, mais la petite Maria toujours heureuse.
josephine wall
Elle chantait et dansait sur le chemin, elle chantait toute la journée
en travaillant et rapportait le soir à sa mère un fuseau rempli de fil de lin.
Un jour, tandis qu’elle était à filer et chanter une femme magnifique sortit de la forêt :
- Aimes-tu danser Maria ? lui demanda-t-elle.
- Je pourrais danser tout au long du jour !
- Viens donc avec moi et je t’apprendrai...
Les oiseaux de la forêt se mirent alors à chanter sur les
accords que soufflait le vent dans les branches..
. Elles dansèrent, dansèrent, dansèrent ; mais quand le soleil se coucha
Maria réalisa que son fuseau n’était qu’à moitié rempli...
- Es-tu malade, lui demanda sa mère ?
-
josephine walL
Je te promets de remplir le fuseau demain...
Le lendemain, sur le chemin, elle ne dansait ni ne chantait plus.
- Aujourd’hui il n’est pas question que j’accompagne cette drôle de femme, s’était-elle promis !
Elle fila toute la matinée, mais lorsque le soleil darda sur elle ses rayons
au zénith, la dame apparu pour l’inviter à nouveau :
- Je ne peux pas, répondit la fillette, j’ai beaucoup de travail.
josephine wall
- Ne t’inquiète donc pas pour ça...
Et elles dansèrent, dansèrent, dansèrent...
A la tombée du jour Maria s’effondra en larmes voyant que son fuseau
n’était pas plus avancé que la veille.
Alors la femme murmura quelques paroles et en
un clignement d’œil tout fut comme si Maria avait travaillé durant la journée toute entière.
Tisse mais jamais ne jure, lui dit-elle en tendant le fuseau.
N’oublie pas, tisse mais jamais ne jure...
Le lendemain la petite chantait et dansait à nouveau tout en cheminant
avec ses deux chèvres vers la clairière.
A midi la femme vint et les oiseaux chantèrent, le vent souffla les accords...
Et elles dansèrent.
e soir, Maria reçut un petit coffret de bois.
-
Ne regarde pas ce qui est à l’intérieur avant d’être rentrée chez toi...
Mais bien sûr, en cours de route Maria ouvrit la boite
et la trouva pleine de glands de chênes
. De dépit, elle en jeta une poignée sur le sol et rentra chez elle.
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Sa mère l’attendait sur le pas de la porte :
Où as tu trouvé le fuseau d’hier ? J’ai tissé toute la matinée
mais j’avais beau tirer sur le fil, la pelote ne désemplissait pas !
J’ai fini par jurer et voilà que tout à coup le fuseau a disparu... Il y a
derrière ceci quelque sorcellerie !
Maria fut donc bien obligée de tout avouer à sa mère. La danse, la femme merveilleuse..
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- Tu as rencontré la fée des bois, dit sa mère. Elle vient parfois danser avec les jeunes filles.
Par contre, si elle rencontre un homme
elle l’entraîne au plus profond de la forêt et on ne le revoit jamais...
maria lui montra le coffret et lorsqu’elles l’ouvrirent elles
constatèrent que les glands restant étaient en or...
Heureusement que tu n’as pas tout jeté !
Le lendemain, la mère et la fille allèrent à l’endroit où Maria avait jeté les glands
. Mais elles ne découvrirent rien d’autre que trois nouveaux splendides
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chênes qui avaient poussé là pendant la nuit. Ces trois chênes
que l’on peut toujours voir non loin de là...
Maria ne rencontra plus jamais la fée des bois.
Sa mère acheta une nouvelle ferme
et la jeune fille continua à danser et chanter tout au long des jours.
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