DEESSE HATHOR ET *V
a déesse Hathor est apparue probablement
dès la fin de l ‘époque préhistorique,
» la dame de vie » revêt des aspects multiples et est assimilée aux plus grandes déesses
. Fille de Nout et de Rê, elle est représentée sous la forme d’une femme avec une tête de vache
coiffée du disque solaire ou sous la forme d’un
e lionne lorsqu’elle est identifiée à Sekhmet,
la fille de Rê. Hathor avait sa place dans chaque sanctuaire mais son temple principal se situe à Dendérah.
Selon la légende, Hathor était une déesse lointaine résidant en Nubie sous la forme d’une terrible lionne
. Désireux de ramener sa fille auprès de lui, Rê aurait mandaté Chou, le dieu de l’air pour mener
à bien cette mission. Celui-ci arriva à ses fins et ramena la belle auprès de son père.
Les retrouvailles furent dignement fêtées et Hathor changée en femme, devient la déesse de l’amour,
de la musique, de la joie et du ciel (comme Nout). Elle est aussi l’animal nourricier allaitant les futurs
rois et la déesse de la fécondité. Ces nombreuses qualités ont fait d’Hathor une déesse vénéré
par de nombreux souverains. Hatshepsout aurait ainsi adoré » la mère et nourrice des dieux et des hommes « .
Dame de Gébéleïn, de Dendérah, de Cusae, d'Atfih, d'Imaou, Hathor du sycomore à Memphis,
Hathor dans tous les lieux en qui les Grecs virent des « cités d'Aphrodite », dans le nord comme
dans le sud, son nom signifie « demeure d'Horus ».
égente et corps du ciel, nourrice du souverain d'Égypte,
mère d'Horus comme Isis, déesse d'or,
figure flamboyante qui revêt l'aspect d'une lionne et se confond alors avec Tefnout.
La litanie des sanctuaires, surnoms et attributs d'Hathor
s'allongerait interminablement,
un même nom recouvrant en fait la personnalité initialement multiple de plusieurs divinités.
On connaît même un groupe de « sept Hathor » qui jouait le rôle de nos fées,
fixant dès la naissance les destins d
u nouveau-né. Déesse de l'amour et de la mort, mère et fille céleste.
Les différents aspects d'Hathor se résument dans son identification
avec la vache. Sous les traits d'un bovidé
ou d'une jeune femme, elle porte la couronne composée de deux cornes lyriformes encerclant le disque solaire.
Dans les temples et les chapelles qui lui sont dédiés, elle orne les chapiteaux de son visage humain
aux oreilles de vache. Ses emblèmes, le sistre et le menat
, sont en rapport avec la fécondité.
Les égyptiens faisaient encore d'elle la maîtresse des pays lointains, Pount, Byblos, région minière du Sinaï.
Sur la rive gauche, à Thèbes comme à Memphis, Hathor devient patronne de la montagne des morts
et c'est dans ce rôle cosmique et familier que la montre la vache découverte dans la chapelle de Deir El-Bahari.
Mais dans son grand temple de Dendérah elle nous apparaît dans ses aspects les plus classiques:
elle y est à la fois déesse universelle, jeune femme aimable et souriante,
déesse de la joie, de la danse et de la musique.