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AMITAYUS ET *V

AMITAYUS

 

Amitābha

Amitābha, Amitāyus ou encore Amida est un bouddha du bouddhisme

mahayana et vajrayana. Il règne sur la « Terre pure Occidentale de la Béatitude » (sk.: Sukhāvatī, ch.: Xīfāng jílè shìjiè, ja.:

saihō goraku sekai 西方極樂世界), monde merveilleux, pur, parfait, dépourvu du mal, de souffrance et d'ennuis, que le

bouddha historique Shakyamuni

recommande aux êtres humains de notre monde et dont tous les autres bouddhas font l'éloge. Cette terre pure, lieu de

refuge en dehors du cycle des transmigrations - ou l'équivalent du nirvāņa selon certaines conceptions -

est au centre des croyances et pratiques des écoles de la Terre pure. Ce bouddha, qu'on appelle aussi le bouddha des

bouddhas, est très populaire chez les mahāyānistes,

en particulier dans le monde chinois, en Corée, au Japon, au Tibet et au Viêtnam.

Dans la statuaire, Amitābha est représenté comme le Bouddha Shakyamuni, mais avec les gestes (mudrā) de la méditation

ou de la transmission de la loi.

 

 

Amitābha 


 son mantra court "Om amrita teja hara hum" 

Les instructions sur la pratique du Bouddha Amitābha furent introduite au Tibet au viiie siècle par le grand maître érudit indien

Padmasambhava. Cette pratique a été redécouverte par Mingyour Dorje (1645-1667), un des 21 principaux tertöns.

Le vajrayana en fait l'une des composantes de la nature du bouddha, soit en complément du seul bouddha Akshobhya,

soit associé à quatre autres bouddhas de sagesse ou bouddhas de cinq directions (ch. Wǔfāngfó 五方佛) : Vairocana au centre ,

Akshobhya à l'est, Ratnasambhava au sud et Amoghasiddhi au nord.

Parmi les mantras tibétains qui lui sont associés,

le Bouddha Shakyamuni, mais avec les gestes (mudrā) de la méditation ou de la

transmission de la loi.

 

 

 



il en existe un long Om Ama Rani Dzi Ouèn Ti Yé Soha 2X  et un court   Om ami dhewa hri X 3.

Tsepamé est considéré comme la forme Sambhogakāya d’Amitabha. Il est représenté de couleur rouge et en position de méditation,

tenant entre ses mains un vase contenant de l’amrita, le nectar d’immortalité

qui confère la longévité, et un arbre ashoka (antalgique) pousse du vase4.

Le Vajrayana l'a incorporé dans l’élaboration ésotérique des cinq bouddhas de sagesse, (bouddhas de dhyani ou jinas), avec

Vairocana, Akşobhya, Ratnasambhava, et Amoghasiddhi. On peut le voir sur les mandalas dits « de la Terre de diamant » les

représentant à l’opposé d’Akşobhya (parfois Ratnaketu).

Il est associé à l’Ouest et sa couleur est en général le rouge, couleur du soleil couchant, de la compassion, de l’amour bienveillant et

de la puissance émotionnelle.

 

 


 


C'est le bouddha le plus accessible.

Une autre élaboration se concentre sur le couple Amitābha / Akshobhya,

représentant respectivement la compassion et l'impassibilité, deux éléments complémentaires. Akşobhya règne

sur le paradis oriental (Abhirati) de la Terre de diamant.

On trouve souvent Amitābha sous sa forme parée, Amitāyus, ou en union avec sa parèdre Pandara, ainsi qu'en compagnie

d'Avalokiteśvara. Son effigie se retrouve très souvent dans la coiffe de ce dernier, considéré comme le chef de la lignée.

On l’appelle également Lokanātha (« seigneur du monde ») ou Padmapaņi (« qui a un lotus à la main ») [réf. souhaitée].

Le Panchen Lama, l’un des maîtres principaux, après le Dalaï Lama, de l’école des Gelugpa du bouddhisme tibétain est considéré

comme étant une des émanations d’Amitābha.


Au Japon on le retrouve dans le bouddhisme ésotérique shingon ou il appartient au cycle des treize bouddhas et à ce titre est invoqué

par sa dharani ou son mantra court "Om amrita teja hara hum" deux ans après un décès.

 

 

 

 

 

 

 

 www.buddhistimages.co.uk/.../ VsattvaThangka.html